mardi 7 juin 2016

La neuvième porte



Je profite d'une pause dans mon étude pour vous parler d'un film vu il y a peu de temps et qui m'a fait passé un bon moment. Je suis vraiment tombée dessus par hasard sur Arte (j'étais désespérée de trouver quoi que ce soit de correct). Voici quelques raisons pour lesquelles vous pourriez avoir envie de visionner :

  • C'est un film fantastique : genre rarement présenté,quand il est bien respecté, c'est-à-dire quand l'intrusion de la magie ou du mystère n'est pas acceptée initialement par le héros et qu'elle ait irruption brusquement.
  • Johnny Depp y joue le rôle du protagoniste. Ce n'est pas que je l'adore ou quoi que ce soit, mais je n'avais jamais entendu parlé de ce film auparavant.
  • Le producteur et réalisateur est Roman Polanski. Il a réalisé quelques films connus et de bonne qualité. 
  • C'est une adaptation du livre Le Club Dumas, d'Arturo Pérez-Reverte. Je n'ai pas lu ce livre mais apparemment, le film ne le suit pas parfaitement, n'empruntant qu'une partie de son récit. J'ai donc bien envie de lire ce livre maintenant. 
  • Je vous assure qu'il est vraiment bien, mais vous n'êtes pas obligés de me croire sur parole. Je vais donc développer mon avis. 


Synopsis : Boris Balkan, éminent collectionneur de livres anciens, engage un expert en livres rares, Dean Corso, afin que ce dernier lui déniche les deux derniers exemplaires d'un manuel d'invocation satanique, Les Neuf Portes du royaume des ombres (De Umbrarum Regni Novem Portis) d'Aristide Torchia. Corso commence alors à parcourir l'Europe sur la trace des ouvrages. Mais alors qu'il commence à en percer les secrets, la piste se jonche de morts énigmatiques.


Tout débute donc avec ce livre, bien mystérieux et remplis d'avertissements ...

A partir de là, le film nous emmène dans une enquête haletante pour retrouver les deux autres exemplaires qui diffèrent un peu, avant de tourner  un thriller qui tient longtemps son suspens, alternant révélations, actions et mystère autour du satanisme. Seule la fin semble un peu bâclée, trop rapide sans doute.

Johnny Depp interprète le personnage de Corso, passionné de livres ancien au passé très trouble. Sans que ce soit sa meilleure interprétation, qui manque une peu de profondeur, on passe un agréable moment avec lui. Quant à la fille aux yeux verts (jouée par Emmanuelle Seigner), elle est bien la seule à masquer son jeu réel aussi longtemps. Entre ange et démon, elle garde tout son mystère. Ce sont les deux personnages qui m'ont le plus marqué même si bien d'autres méritent des éloges.


Tout ceci dans un décor réel, dont on peut vraiment profiter avec les scènes en extérieur. Polanski a choisi des lieux particuliers et reconnaissables qui peuvent bien mettre dans l'ambiance de son film. Ainsi, on déambule dans les rues de Tolède, sur les quais de Paris ou entre les murs froids de ce château.

Sans être une grande une grande oeuvre de Polanski, on passe un moment très agréable et plein de suspens.

Une note : 4/5



2 commentaires:

  1. Je pense un peu comme toi, la fin est baclée.
    Je l'avais déjà vu mais vu qu'il n'y avait rien d'autre ce soir là, j'ai regardé. Mais la fin me déçoit toujours.

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