vendredi 22 décembre 2017

GREEN John, Nos étoiles contraires



Entre rire et larmes, le destin bouleversant de deux amoureux de la vie.

Hazel, 16 ans, est atteinte d'un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l'évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C'est là qu'elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d'Hazel, qui a peur de s'impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d'amour commence... les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie. 






Mon avis

Et malheureusement, je suis au grand regret de vous annoncer ... que je n'ai pas du tout accroché. Nos étoiles contraires n'est pas du tout mon genre de lecture, très jeunesse, très axé sur la maladie, très romance ... Bref, ce sont tous ces avis positifs lus sur internet qui m'avaient fait céder et l'acheter.  Ce genre de chose me réussit rarement, et c'est malheureusement le cas avec ce roman.

J'ai démarré du très mauvais pied la lecture en tombant sur le mot église. J'avais oublié les américain et leur religiosité qui me laisse totalement perplexe. Désolée Hazel, je pense qu'à partir de là, tu aurais même pu être le meilleur personnage du monde, ça ne pourra pas marcher entre nous. La rupture est déjà entamée.
Sa rencontre avec Gus est mignonne tout plein : deux personnes qui font face au cancer, voient leurs amis en mourir et qui parviennent pourtant à garder le sourire, on ne reste pas insensible. Enfin, normalement ... Le message de l'auteur n'est certainement pas creux mais il n'a pas fait écho en moi. J'ai lu ces deux personnages s'aimer et partir dans une quête impossible sans vraiment m'y attacher. J'ai vu la fin arriver avec certitude en ayant en tête que c'était la seule qui aurait vraiment pu toucher autant de lecteurs. Non, moi, j'ai trouvé cette histoire trop jeunesse, encore trop superficielle par rapport à ce que je pouvais attendre. J'ai trouvé Gus trop immature par rapport à ce qu'il pensait de la vie. En fait, j'ai trouvé tous les parents encore plus immatures à vouloir encore guider le reste de vie de leurs enfants en en oubliant l'essentiel : on ne vit qu'une fois.

C'est un livre touchant mais qui n'aurait pas su me toucher. Ce n'est pas de l'insensibilité pure de ma part mais je ne peux m'empêcher de repenser à « Et soudain tout change » de G. Legardinier qui porte un thème avec quelque chose de commun, cette maladie qui va balayer la vie d'un jeune. Ce livre-là qui se prétendait léger émettait une sincérité que je n'ai pas vraiment retrouver dans Nos étoiles contraires.

Me voilà encore en décalage avec la terre entière xD J'espère que je n'ai choqué personne (sait-on jamais ?) et que cette chronique n'est pas trop lourde (autant de ligne pour aussi peu à dire ... oO). Je souhaite de bien profiter de cette lecture à tous ceux qui ne l'auraient pas encore fait. Personnellement, je vais me tourner vers le film que je n'ai toujours pas vu et vers d'autres lectures. ;)





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